Monday, August 17, 2009

Sinitta : I also terminated a pregnancy


Regrets: Sinitta described how having an abortion has had a dramatic effect on her life and was one of the factors which prevented her having children.

'The person I was with thought I was too young, and didn't think I was ready to start a family or that it would be good for me or my career.' Sinitta will not reveal who the father was. It's the emotional fall-out that still preoccupies her now. 'I'm very spiritual,' she says. 'But I did get religious at one point when I kept losing children, thinking, "Maybe this is a divine punishment because I terminated a teenage pregnancy."
'At the time I did it, there was no counselling, nothing. I can remember thinking, "Actually, that wasn't too bad." I was surprised I could wake up the next day and carry on with my life, and nothing terrible had happened to me. You think you've got away with it, and it comes back to get you 20 or so years later, and you're like, "Wow, so that's the price I'm paying for what I did."
'I realised, of course, that God isn't like that – that I wasn't being punished,' continues Sinitta, who has, since 1993, been a minister at the so-called rock 'n' roll church, Hillsong, in London, where she guides young people. 'Now, I don't even let my head go there, because you regret, regret, regret.
'You have to think, "I made a decision. Keep going. You have to be strong." Maybe my whole life would have been different if I hadn't had the termination. But there's no point going there. There were two paths and my life went down one.'

Read more: http://www.dailymail.co.uk/femail/article-1206254/Sinitta-Why-Ill-love-Simon-Cowell.html#ixzz0OVU19oIh

Thursday, August 13, 2009

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U.S. Bishops Release Materials for Respect Life Sunday 2009

In preparation for Respect Life Sunday, the U.S. Catholic bishops have made available the 2009-2010 Respect Life Program to help address a variety of pro-life concerns.

This year’s Respect Life Sunday, which will take place on October 4, has as its theme “Every Child Brings Us God’s Smile,” based on comments in a January 2007 homily of Pope Benedict XVI.

The Respect Life flyer explores this theme and provides a timeline of fetal development showing the humanity of unborn children.

Themes addressed in this year’s program include the building of a culture of life and the essence of human dignity. Topics include assisted suicide, contraception, infertility, and same-sex “marriage.”

Printed pamphlets containing Respect Life articles are available on the website of the U.S. bishops’ Secretariat of Pro-Life Activities and on a CD included in each packet. The CD also contains a poster and a flyer, as well as a liturgy guide, program models, memorable pro-life quotations and more in both English and Spanish.

This year’s liturgy guide offers Intercessions for Life and preaching reflections for both Respect Life Sunday and January 22, the anniversary of the pro-abortion Supreme Court decision Roe v. Wade. It also includes materials for a Litany to Mary, Mother of Life; a Novena to Our Lady of Guadalupe; and a Holy Hour for Life.

The Respect Life Program was begun in 1972 to bring Church teaching on the value and dignity of human life to the Catholic community and the wider public. Respect Life Sunday is observed in almost all of the 195 Catholic dioceses in the United States.

Thursday, July 30, 2009

Abortion has a huge hidden economic cost.

It’s the loss in gross domestic product (GDP) represented by all those babies who never had a chance to grow up to become the future workers, consumers, taxpayers and parents the nation needs to sustain future economic growth.

This is something the younger generation better start worrying about. People under 40 will still be paying taxes 30 to 50 years from now, so they will take the biggest hit from this phenomenon. And because their numbers have already been depleted by abortion, that means even fewer shoulders on which to rest a much bigger burden.

We’ve already in the USA had more than 51.7 million abortions since 1970. That’s a whopping 30.6 percent of our current under-40 population. If we had a war that took that kind of toll, we would have run up the white flag decades ago. The pro-aborts just don’t give up that easily.

What they don’t want to admit is that people are our country’s most important renewable resource. Ever since Roe v. Wade, we’ve been depleting that resource with abandon.

The hidden cost of those 51.5 million abortions has already reached an estimated $35 trillion in lost GDP. Assuming a 33-percent tax rate, that’s enough to pay off our entire current national debt with enough left over to fund a vibrant economy.

If all those kids had lived, we wouldn’t be in the mess we’re in.

Every child we abort today will cost us about $23 million in future GDP over a lifetime. And the bonus is that babies don’t compete for jobs with the rest of us for their first 20 years. But they create jobs for everybody else – doctors, nurses, teachers, homebuilders, toymakers, retailers – you name it.

Katie Walker

Monday, July 20, 2009

La loi des Droits Humains de 1789 serait-elle archaïque?

Notre bien-aimé Cardinal Jean Margéot nous a confié un héritage humain exceptionnel basé sur le respect inconditionnel de la vie humaine. Il a toujours défendu la vie sous toutes ses formes et dès son commencement. Jusqu'à la fin, il a assumé dignement sa condition humaine. Avortement et euthanasie sont des crimes contre la vie humaine qui est sacrée.

Dans une lettre pastorale le Cardinal Margéot disait ceci:
"La science affirme que le fœtus que porte la mère n’est pas une masse informe de chair et de sang mais un être humain. De la fécondation à la vieillesse, c’est ce même individu qui se développe, comme le manguier se trouve déjà dans le noyau que l’on plante en terre."
En ceci, il rejoignait la déclaration des évêques espagnols pour répondre au projet de l'Etat sur l'avortement: " L’avortement n'est pas une décision relevant de la vie privée et du libre choix de chacun. Le droit à la vie n'est pas à la disposition de tous. Il ne peut être violé par quelque citoyen que ce soit, ou par l'Etat...En vertu de la doctrine de l'église, aucun catholique cohérent avec sa foi ne pourra l'approuver ou voter en sa faveur".

Pour rappel, un ‘forum-débat’ fut organisé par le « Fron Komin lor lavortman » dernièrement. S'agissait-il en réalité de ‘débat’ alors que tous les intervenants invités du forum étaient du même bord pro légalisation de l’avortement ?

L'argument principal des pro légalisation de l'avortement serait que la loi de 1838 pour protéger la vie humaine serait « archaïque » et mériterait donc d’être changée… Que dire alors de celle des Droits Humains de 1789 ou encore du Code d’Hammourabi de 1750 av-JC, qui interdit le vol ?!

Le credo de ceux qui respectent la vie dès son commencement est : « AVORTER C’EST TUER- RESPECTONS LA VIE »
Véronique Le Clézio

Saturday, July 18, 2009

Cameroun : une marche pour dire non à l’avortement et à l’homosexualité

Près de 20.000 personnes ont participé à une Marche pour la Vie organisée le 11 juillet par l'Eglise du Cameroun pour dire non à l'avortement et à l'homosexualité.

Le cardinal Christian Tumi, archevêque de Douala, a guidé cette marche dans les rues de Yaoundé, qui s'est terminée par la célébration eucharistique.

Une marche organisée alors que les évêques du Cameroun ont récemment dénoncé l'approbation de la part du parlement camerounais de la loi qui autorise le Président, Paul Biya, à ratifier le « Protocole de Maputo » qui permettrait de légaliser l'avortement et l'homosexualité - actuellement interdits - au Cameroun.

Après cette Marche, une délégation conduite par le cardinal Tumi a remis une pétition de près de 30.000 signatures au gouverneur de la région qui devait la remettre au président de la République.

A l'issue de leur dernière assemblée plénière, qui s'était déroulée du 22 au 27 juin dernier près de Yaoundé, les évêques du Cameroun s'était insurgés contre l'article 14 du Protocole de Maputo.

Intitulé « Droit à la santé et au contrôle des fonctions de reproduction », il stipule qu'« il faut protéger les droits reproductifs des femmes, particulièrement en autorisant l'avortement médicalisé, en cas d'agression sexuelle, de viol, d'inceste et lorsque la grossesse met en danger la santé mentale et physique de la mère ou la vie de la mère ou du fœtus ».

Il s'agit d'« une porte ouverte à la légalisation de l'avortement en Afrique, chose qu'elle condamne avec énergie », ont souligné les évêques du Cameroun en réitérant leur appel aux fidèles et à tous les hommes de bonne volonté de « s'engager pour le respect de la vie, dès sa conception jusqu'à sa mort naturelle ».

Thursday, July 2, 2009

Madame Veil est devenue "immortelle"

Maurice Caillet, né en 1933, est un chirurgien-gynécologue réputé. Il a été athée et franc-maçon, a pratiqué des IVG, etc. Puis, à l’âge de 50 ans, de passage à Lourdes, il s'est converti et a demandé le baptême.
Il a écrit des livres et a lancé un blog pour dénoncer la franc-maçonnerie et l'avortement : http://cailletm.com
Sa protestation contre l'élection de Simone Veil à l'Académie le 24 novembre 2008


Madame Veil est devenue "immortelle"
Doit-on s'en réjouir ou s'en attrister? A chacun de juger!
Ce qui est étrange dans cette personnalité, c'est qu'elle a connu les camps de la
mort nazis et qu'elle a pu, ensuite, militer pour un autre massacre des innocents: ayant moi-même appliqué la loi qui porte son nom à la lettre et avec discernement, j'ai constaté, comme le Docteur Nathanson, le caractère odieux et antinaturel de cet acte, et j'en garde un immense regret.
Pourquoi cette aberration à côté des qualités indéniables de notre "immortelle", notamment son courage politique remarquable.
Maurice Caillet

Ses réponses à 2 Internautes suite à sa prise de position
Amilyana : Je ne considère pas cela comme un massacre. Comment pouvez-vous imaginer laisser vivre un enfant malade physiquement ou mentalement ? Lorsqu'il n'a que deux mois, il n'a encore aucune conscience. Lorsqu'il vivra, il ne mènera qu'une vie sans but, jalousant les autres...Voudriez-vous vraiment laissez vivre un enfant trisomique, lui "offrir" une vie où il ne pourra pas s'assumer, où il ne pourra pas agir, un légume en quelque sorte.
Il ne goûtera pas aux joies de l'amour, de la liberté...

La réponse de Maurice Caillet
La grande majorité des trisomiques sont d'une affectivité que vous pourriez leur envier, et ils vivent intensément l'amour. N'oubliez pas qu'Hitler a commencé par éliminer les handicapés. Et vous le serez sans doute un jour ou l'autre: allez-vous apprécier d'être supprimé... aux frais de la Sécurité Sociale? Et savez-vous si le fœtus n'a pas une âme, s'il n'a pas encore la conscience? Enfin, pour avoir pratiqué des IVG, je peux vous affirmer que les séquelles psychologiques de cet acte mortifère sont graves et durables chez la mère et même chez le géniteur: de nombreux livres en témoignent aujourd'hui. On ne tue pas impunément.

Alois : La loi républicaine française autorise et légalise l'IVG. La religion chrétienne la condamne .Connaissez-vous la position sur ce point des deux autres grandes religions monothéistes et les textes se rapportant à cette question.
La réponse de Maurice Caillet
L'Islam condamne formellement l'avortement provoqué. Le judaïsme est plus nuancé car il considère que le fœtus n'est doté d'une âme qu'au 40° jour après la conception, mais la majorité des rabbins est opposée à l'IVG. Vous pouvez trouver des références en cherchant sur Google "Judaïsme et avortement" ou "Islam et avortement".

Tuesday, June 30, 2009

Légalisation et civilisation

Il est un aspect du débat autour de la loi concernant l’avortement qui aura échappé à beaucoup. C’est celui de la civilisation ou, mieux, de la culture.

On sait que la culture est une des principales sources de la loi, si bien que l’on peut juger de l’état d’une civilisation donnée à partir des lois qui la gouvernent. On sait aussi — ou, tout au moins, on le sent bien — que, par nature, la loi est impersonnelle et touche à l’ensemble des citoyens : ”Nul n’est au-dessus de la loi”.

Cependant, aujourd’hui encore, nul n’imagine que l’on puisse voter des lois pour autoriser l’inceste, le vol, la torture et les violences dites conjugales. C’est dire que nous reconnaissons qu’il y a limites que nul n’est autorisé à franchir. Nous reconnaissons qu’il y a des actes qui sont universellement condamnables parce qu’ils enfreignent ce que la Convention de la Haye, en 1907, appelait les ”lois de l’humanité”. Or, parler de ”lois de l’humanité”, c’est reconnaître qu’il existe un ensemble de lois inscrites dans la nature humaine qui nous est commune à tous, une loi qui ne vient pas de nous, qui nous est antérieure et qui nous surpasse complètement.

De ce fait, cette loi transcende aussi les États, leurs parlements et leurs lois, pour la bonne et simple raison qu’un État se compose de l’ensemble des personnes qui sont ses citoyens. Nous touchons ici à l’un des plus graves problèmes de l’heure, un problème que l’on peut énoncer ainsi : la légalité — la loi — peut-elle déterminer la moralité d’un acte ?

Si l’on devait admettre que la légalité détermine la moralité d’un acte, il s’ensuivrait que tout ce que prescrit la loi, dans un État donné, devrait être tenu pour bon et moral par l’ensemble des citoyens ; inversement, tout ce qu’interdit la loi devrait être tenu pour mauvais et immoral. Mais admettre cela, n’est-ce pas admettre, une fois pour toutes, que l’État aura le dernier mot en toutes choses ? Qu’il sera capable de décider, de sa seule autorité, ce qui est bien et ce qui est mal, et d’y contraindre tous ses citoyens ?

Qui ne voit que ce serait légitimer d’avance toute forme d’arbitraire, de dictature et d’asservissement des consciences ? Précisément, pourquoi tous les régimes totalitaires du XXe siècle, de droite ou de gauche, se sont-ils employés avec tant de constance à justifier leurs décrets et leurs interdits vis-à-vis de l’opinion et à couvrir leurs crimes d’une lourde chape de secret ? Pourquoi ?... sinon qu’ils savaient parfaitement qu’ils enfreignaient une loi qui leur est supérieure et qui est gravée au cœur de tout homme. Une ”loi de l’humanité”. Au demeurant, si les militants de l’avortement se donnent tant de mal, année après année, pour faire avaler aux autres leur morceau, n’est-ce pas, justement, parce qu’ils savent que l’ensemble des Mauriciens n’y va pas spontanément ?

A la question posée ci-dessus, nous devons donc répondre, sans ambigüité, qu’aucune loi ne peut déterminer, par elle-même, la moralité d’un acte. Autrement dit, quand on aura « légalisé » ceci ou cela, il n’est pas sûr que l’on ait réussi à faire progresser la civilisation et la culture des Mauriciens.
Jean-Claude Alleaume

Saturday, June 20, 2009

I was 22 weeks pregnant

I have asked myself what could have altered the events that led up to the murder of my child. (…)After all, I wanted this baby—a baby who already had a name; a baby whom I could feel moving in my womb; a baby with eyelids, eyebrows and fingernails grown to the end of her fingertips; a baby who could hear and distinguish my voice; a baby who could feel pain. (…)
Dilation and extraction
I was five-and-a-half months pregnant—my baby was at 22 weeks of gestation—when I was told that, most likely, she would not live to term. The ultrasound revealed severe edema about the head. I was still lying on the table, the audible heartbeat of my baby resounding in the examining room, when the doctor recommended terminating the pregnancy. I was given a choice of several methods of aborting my baby. I chose the procedure described below, which was recommended by my physician.
For a second-trimester abortion, my cervix needed to be sufficiently dilated, as the baby was too large to pull from the uterus using the suction device employed in first-trimester abortions. Approximately five narrow rods were inserted into my cervix, and I was sent home for the night to dilate. When sufficient dilation had occurred, the abortionist used a surgical instrument to rupture the amniotic sac.
Next, the abortionist used forceps to grab any part of my baby he could. He pulled until an arm or a leg was torn off and took my baby out, one piece at a time. In a second-trimester abortion, the baby’s intact skull is too big to pull out of the cervix and must be crushed prior to removal. When the abortionist saw the brains spilling from my cervix, he knew my baby’s skull had been successfully crushed. They call this the calvaria sign. At this point, the skull was removed.
Once the abortionist had pulled out all of the pieces he could, he used a curette to scrape the inside of my uterus to retrieve any remaining body parts. The pieces of my dismembered baby were then reassembled on a tray to be sure that all of her body had been successfully removed. (…)
I went on to have another baby, what everyone called a “perfect” baby boy. But I remember, with a mother’s grief, my little girl—Melanie, I named her. I never talked about Melanie to anyone.
How the lie is fed
Abortion begins with a lie and is masked with an empty promise. The lie tells us that the new person growing in the womb is insignificant and dispensable. The empty promise tells us that the action of abortion is justifiable and without consequences—not for the mother, nor the child, nor the world. This lie permeates not only our courts, but our households as well. In the culture of death, it is being passed from generation to generation, thus living, moving and breathing among the people, deriving its energy from the multitudes who believe it. That is how the lie is fed, and this is how fallen we are.
Of course, I never received any remains of my daughter. So there was no little body to bury, no doll-sized casket, no gravestone to adorn with flowers. I carried nothing in my arms as I left the facility. The days that followed brought no sympathy cards, no meals to be shared and no flowers. There was no funeral service to honor a life cut short by a woman’s “choice” and by the abortionist’s blade. No one called.
The choice I made cannot be erased. I could never be sorry enough. But my story can be told as honestly and boldly as possible, with the hope that it will stir hearts, change minds and save lives. I can share it in an attempt to give voice to those who have no voice to raise—the least, the lost, the last—for Melanie, for all children who, even at the first instant of their lives, are children of God—wonderfully knit together by Him in their mother’s womb.
Nancy M. Kreuzer

(This article was published in the May-June 2009 issue of Celebrate Life, American Life League’s bimonthly publication.)

Thursday, June 18, 2009

Espagne - 19 juin 2009 Intervention des évêques dans le débat sur l'avortement

" L’avortement n'est pas une décision relevant de la vie privée et du libre choix de chacun. Le droit à la vie n'est pas à la disposition de tous. Il ne peut être violé par quelque citoyen que ce soit, ou par l'Etat. "
"En vertu de la doctrine de l'église, aucun Catholique cohérent avec sa foi ne pourra l'approuver ou voter en sa faveur".
La Conférence épiscopale espagnole s'est impliquée dans le débat sur l'avortement, exhortant les députés catholiques à voter contre un projet de loi qui simplifierait l'interruption volontaire de grossesse (IVG) et autoriserait des mineures de 16 et 17 ans à se passer du consentement parental pour avorter.
La loi actuelle, qui date de 1985, permet l'avortement jusqu'à 12 semaines en cas de viol, 22 en cas de malformation fœtale. Et elle permet l'IVG à tous les stades si un médecin décrète que la santé physique ou mentale de la mère est en danger. C'est en vertu de cette clause que plus de 100.000 avortements ont lieu par an en Espagne.
Le 17 mars, un millier de scientifiques et de professeurs d’université ont signé une déclaration, le manifeste de Madrid, par laquelle ils entendent rappeler que "la vie humaine commence dès la fécondation". Leurs arguments, qu’ils présentent comme exclusivement scientifiques et non idéologiques, visent à montrer que "l’avortement, en tant qu’atteinte contre la vie dans les premières phases de son développement, ne peut être un droit pour personne", comme le résume l’une des signataires, la professeure de bioéthique Mónica López Barahona.

Friday, June 12, 2009

East Timor rejects abortion lobby and upholds Right to Life

The parliament of East Timor – a small, Catholic nation in South East Asia recognized as an independent state in 2002 – has resisted concerted pressure from United Nations agencies and pro-abortion non-governmental organizations (NGOs) by enacting a revised penal law that continues to criminalize abortion in virtually all cases.

With last week's 45 to 0 vote with only 7 abstentions on the main operative paragraph, parliament retained penal sanctions on abortion, except in instances where abortion is the "only way" to prevent death to the mother as attested to by three independent physicians. A preambular paragraph states that life "from the moment of conception" is entitled to protection. Abortionists are subject to up to eight years imprisonment, depending on the circumstances. The law also recognizes the conscience rights of doctors to refuse to perform abortions.

Efforts to broaden the abortion license to include cases of fetal abnormality and pregnancies resulting from rape were rejected. In addition, an abortion law that would have included broad exceptions for cases affecting the physical or mental health of the mother that had been adopted in early April by the executive branch's Council of Ministers was effectively overruled by last week's legislative action.

Following the end of Indonesian occupation in 1999, East Timor – or Timor Leste – was administered by the United Nations until independence. The previously existing penal code inherited from Indonesia had banned abortion in all instances.
Former United States Ambassador to East Timor Grover Joseph Rees told the Friday Fax that the "claim that access to abortion is an internationally recognized human right" is "outrageous," while commending the Timorese for "remaining faithful to Timor's own best values and traditions – in this case the principle of respect for all human life, including the lives of unborn children."
June 2009

Tuesday, June 2, 2009

Avortement Des chiffres officiels pour contredire les arguments

Celles et ceux qui prônent l’avortement à la demande mettent de l’avant trois arguments massifs pour défendre leur cause.
1 La hausse du nombre de complications.
2. La hausse de la mortalité des femmes enceintes
3. Le chiffre fétiche de 20 000 avortements.
Les chiffres officiels contredisent ces affirmations.
Baisse du nombre de complications suite aux avortements. Ce terme implique les avortements spontanés (des pertes aussi appelées fausses couches) et les avortements provoqués. Il faut donc enlever quelque 50% des chiffres de complications suite aux pertes.
En 1997, il y avait un total de 2 438 de complications
En 2007 le total est égal à 1 635, soit une baisse de 33 %.
Baisse du nombre de mortalité des femmes enceintes suite à toutes les complications de grossesse : accouchements et avortements
En 1997, il y avait un total de 10 mortalités.
En 2007 le total est de 6, soit une baisse de 40 %.
Le chiffre de 20 000 avortements : un affront au pays
Selon un rapport intitulé « World Abortion Policies 2008 », les Nations-Unies ont établi que les pays ayant les plus forts taux d’avortements sont dans la fourchette 10 à 20 par 1 000 femmes dans la tranche d’âge 15-45 ans.
Si ce taux devait s’appliquer à Maurice où il ya quelque 325 000 femmes dans cette tranche d’âge, nous en serions à quelque 3 250 à 6 500 avortements par an.
Pourquoi continuer à brandir le chiffre de 20 000 avortements qui ferait de nous un des premiers pays avorteurs dans le monde ?

Mother Teresa : the greatest destroyer of love and peace today is abortion

"I feel that the greatest destroyer of peace today is abortion, because it is a war against the child - a direct killing of the innocent child - murder by the mother herself. And if we accept that a mother can kill even her own child, how can we tell other people not to kill one another? How do we persuade a woman not to have an abortion? As always, we must persuade her with love, and we remind ourselves that love means to be willing to give until it hurts. Jesus gave even his life to love us. So the mother who is thinking of abortion, should be helped to love - that is, to give until it hurts her plans, or her free time, to respect the life of her child. The father of that child, whoever he is, must also give until it hurts. By abortion, the mother does not learn to love, but kills even her own child to solve her problems. And by abortion, the father is told that he does not have to take any responsibility at all for the child he has brought into the world. That father is likely to put other women into the same trouble. So abortion just leads to more abortion. Any country that accepts abortion is not teaching the people to love, but to use any violence to get what they want. That is why the greatest destroyer of love and peace is abortion. " - Mother Teresa

"Any country that accepts abortion, is not teaching its people to love, but to use any violence to get what it wants." - Mother Teresa

"It is a poverty to decide that a child must die so that you may live as you wish." - Mother Teresa

Sunday, May 24, 2009

Abortion Linked to Higher Rates of Domestic Violence

New Research
A recent report, published in the journal Public Health on Mar. 24. 2009, reveals that abortion leads to domestic violence and other difficulties.
The study, headed by Prof. Priscilla Coleman of Bowling Green State University, was based on a survey of low-income women undertaken at various hospitals around the country. The women involved had all become pregnant within 18 months of delivering a child and either aborted the second pregnancy or carried to term. Participants were asked about drug and alcohol abuse, their relationship with the child's father and difficulties raising their first child.

The study found that women who felt they could not rely on their partner to help in caring for the child were more likely to have an abortion. They also found that women who had undergone an abortion were over three times more likely to report heavy alcohol use and twice as likely to report cigarette smoking.
When a woman gets an abortion, the couple is more than twice as likely to argue when discussing future children, and nearly three times as likely to experience domestic violence, compared with women who carry the pregnancy to term and raise the child.
The study said that abortion within a current relationship causes 116 percent more arguing when discussing future children, and 196 percent more domestic violence.
Men whose current partners had an abortion were more likely to report jealousy (96% greater risk) and conflict about drugs (385 percent greater risk).

Thursday, May 14, 2009

L’embryon n’est pas qu’un amas de cellules ?

Afin de rendre l'avortement acceptable, les pro-avortements tentent de faire croire qu'un embryon n'est qu'un "amas de cellules informe". Car il est en effet bien gênant de procéder à l'avortement d'un être humain miniature.
Cependant les fœtus en âge d'être avortés, s'ils ne sont pas viables (c'est-à-dire s'ils ne peuvent pas vivre hors de l'utérus de leur mère), sont loin d'être un amas de cellules.
Un fœtus de moins de 3 mois a deux petits pieds complètement formés.
Un enfant miniature à qui plus rien ne sera ajouté existe déjà dans le corps de sa maman. Il attend seulement de pouvoir se développer.
En définitive peut-être pourrions-nous dire que nous-mêmes sommes des "amas de cellules". Nous n'en sommes pas moins humain.

Saturday, May 2, 2009

Le droit de la femme à disposer de son corps?

"Le droit de la femme à disposer de son corps". Cette expression est couramment utilisée afin de justifier l'avortement. Et pourtant a-t-on le droit de se blesser, de se suicider ou de hâter sa propre mort par l’euthanasie ?
Car enfin, une telle expression peut légitimer notamment le suicide, l’euthanasie, ou même l’avortement quel que soit l’avancement de la grossesse, même la veille de l'accouchement.
On sait qu’un embryon est « viable », c’est à dire a la capacité de vivre, après 24 semaines de grossesse, soit autour du 6e mois,. La femme aurait-elle le "droit" d'avorter alors que son bébé peut très bien vivre? Si oui, en l'expulsant ainsi, elle lui impose les séquelles physiologiques des prématurés.
Sinon, la femme peut-elle "disposer de son corps" avant que son bébé soit viable ?
L’argument le plus fort est scientifique.
1. La science a démontré que le foetus est bien différencié du corps de la mère : non seulement il possède une ADN unique au monde
2. L'embryon, dès le sixième jour, secrète cette enzyme spéciale, pour se protéger et résister aux attaques immunitaires de sa mère. En effet le système immunitaire humain détecte tout tissu étranger dans le corps et il organise immédiatement une défense contre lui (principalement par ce que l'on appelle le lymphocyte T "Killer" (tueur)). C'est ce système de défense immunitaire qui est à l'origine des rejets de greffes. Or, découverte en 1998, l'indoléamine 2.3¬dioxygénase est une enzyme qui a la particularité de pouvoir lutter le système immunitaire. qui empêche l'attaque de ces lymphocytes T "Killer". Si cette défense de l'embryon est défaillante, une fausse couche survient alors.
3. Le bébé ne fait pas partie du corps de la mère. Il se développe en symbiose avec lui.

Tuesday, April 28, 2009

"Why I Love the Baby of the Man Who Raped Me"

Sixteen year-old victim courageously refused heavy family, social pressure for abortion
Read Elizabeth's story in the Daily Mail:
http://www.dailymail.co.uk/femail/article-1043041/I-raped-le...
When sixteen year-old Elizabeth Cameron found she was pregnant after being brutally gang raped, "practically everyone" in her life said she had every moral and legal right to kill her daughter by abortion. But Elizabeth defied the world's wisdom and says, now that her daughter Phoebe is a toddler, that she could not imagine life without her.
"Every time I look at Phoebe, I know I made the right decision. I never wanted to end my baby's life just because of how she came to be," she told the Daily Mail.
Only Elizabeth's mother, Sarah, suggested the alternative to abortion.
"Everyone, save for mum, thought I should have an abortion," she said. "My dad even made an appointment at the clinic, and they showed me the little blob on the scan, I presume, to convince me that it was just a mass of cells and the whole thing would be over quickly."
Elizabeth confided that none of her friends at school could understand why "anyone my age would want to have a baby rather than an abortion." She said that the few she told of the rape were "even more horrified" that she would refuse an abortion.
"But," she said, "I did. And I don't regret it for a moment."
In Britain there are few meaningful legal restrictions on abortion and the possibility of a conception during a rape is commonly offered as one of the strongest justifications for legal abortion. Elizabeth told the Daily Mail that even though she had "strong views" on the wrongness of abortion, she might have once have shared this opinion about the justifiability of abortion in cases of rape; but her mind was abruptly changed, she said, when she was shown the "mass of cells" on a scan at an abortion facility that was her child.
Elizabeth said that despite the disapproval of most of her family, it was "surprisingly easy" to love Phoebe as she was growing in the womb. "
Rebecca Kiessling, a Michigan woman who was conceived in a rape and who has taken up pro-life advocacy, wrote that as soon as she realised the relevance of abortion to her life, she "heard" the echoes of people who support the so-called "rape exception" as though they were judging her very existence.
"It was as if I could hear the echoes of all those people who, with the most sympathetic of tones, would say, 'Well, except in cases of rape. . . ,' or who would rather fervently exclaim in disgust: 'Especially is cases of rape!!!' All these people are out there who don't even know me, but are standing in judgment of my life, so quick to dismiss it just because of how I was conceived. I felt like I was now going to have to justify my own existence."

Abortion in Cases of Rape: Why Not Kill the Guilty Rapist Before the Innocent Child
http://www.lifesitenews.com/ldn/2006/aug/06082506.html

Rape and Incest Victims Don't Want Abortion, Say It Doesn't Help Women
http://www.lifesitenews.com/ldn/2006/sep/06090702.html

Rape Victim: My Child "No Different Than a Child Not Conceived in Rape"
http://www.lifesitenews.com/ldn/2006/aug/06080308.html

Vatican: Abortion in Rape Cases is "Violence Answered with Further Violence, Murder with Murder"
http://www.lifesitenews.com/ldn/2007/aug/07082005.html

Les cultures de mort en Europe aujourd’hui

Dans l’Union Européenne, il y a un avortement toutes les 27 secondes, 133 à chaque heure ; l’avortement est la première cause de mortalité en Europe.
• Dans l’Union Européenne, un mariage se rompt toutes les 30 secondes. Entre 1980 et 2006, le nombre de mariages a diminué de plus de 737000, une perte de 23,9 %.
• Dans l’Union Européenne, sur 5 209 942 naissances, 1 766 733 se sont produites en dehors du mariage, soit 33 % et la France occupe la première place avec 419 192 naissances hors mariage, soit 50,5 %.

• Les foyers européens sont de plus en plus solitaires : dans l’Union Européenne, un foyer sur 4 compte seulement une personne.
En Angleterre
• Le Parlement britannique vient d’autoriser les chercheurs à réaliser des embryons hybrides humains-animaux ; ils pourront ainsi transférer des cellules humaines dans des ovocytes animaux desquels a été retiré leur ADN de façon à disposer de cellules souches pour la recherche, cellules qu’ils seront cependant tenus de détruire avant le 15ème jour de vie. L’union homme-animal, même si elle n’est pas sexuelle, représente une horreur qui a toujours été le plus fermement condamnée. Rompre cette barrière ouvre la porte à des monstruosités qui peuvent se révéler lourdes de conséquences pour l’humanité tout entière.
• Toujours en Grande-Bretagne, la loi autorise les femmes à recourir aux techniques de la procréation artificielle sans qu’un père soit nécessaire (méthode réclamée par les couples de lesbiennes).
• Toujours en Grande-Bretagne, dans les écoles, il n’est dorénavant plus possible de faire référence au père et à la mère, mais au géniteur A et au géniteur B. Le temps est fini où les premiers mots prononcés par un enfant étaient « Papa » et « Maman », désormais au nom de la loi, ce sera « A » et « B ».
• La question de la mère porteuse occupe actuellement la scène française. Interdite en 2004 et unanimement condamnée, aujourd’hui les instances médicales, juridiques et politiques ne s’interrogent plus sur la légitimité du recours aux mères porteuses, mais réfléchissent déjà à la manière de l’encadrer. Or, de telles pratiques remettent en cause un des principes les plus fondamentaux et les plus anciens du droit : « La mère est celle qui accouche de l’enfant. »
Quand on sait tous les liens qui se tissent entre la mère et l’enfant qu’elle porte dans son sein, quelles seront les conséquences de telles pratiques sur l’enfant ?
Quels seront ses liens de parenté avec tous ceux et celles qui auront participé à sa naissance ?
Quant à l’enfant n’est-il pas également réduit à être un bien de consommation ?
A. C.

Friday, April 24, 2009

Les risques physiques de l’avortement

L’avortement comporte de nombreux risques.
Les avortements sont associés à un abaissement du niveau général de la santé. Ainsi, pendant la première année qui suit un avortement, les femmes consultent leur médecin de famille 80% plus pour raisons physiologiques, et 180% de plus pour raisons psychologiques. Enfin, une étude suédoise révèle que le taux de mortalité associé à l'avortement est de 40 décès pour 100 000 avortements, soit un taux deux fois supérieur à celui de l'accouchement, dû principalement au taux augmenté de suicide.

Les complications
• Perforation ou lacération du col de l'utérus.
L'introduction dans l'utérus de matériel médical met en danger l'utérus. La complication la plus grave, redoutée des gynécologues est la perforation de l'utérus. La lacération du col de l'utérus, si elle est moins grave que la perforation (l'utérus n'est qu'abîmé et non percé), est cependant beaucoup plus fréquent : 1% des avortements d'un embryon de moins de 3 mois réclament des points de suture.
Les risques sont accrus lorsque l'embryon a plus de trois mois, pour les adolescentes, ou quand le praticien néglige d'utiliser une laminaire pour dilater le col.

• Implantation anormale du placenta

L'avortement accroît les risques (de 7 à 15 fois) d'implantation anormale du placenta. Cette anomalie met en danger la vie d'un autre enfant à venir, et celle de la mère lors de cette nouvelle grossesse. Un développement anormal du placenta dû à un utérus en mauvais état augmente ainsi les risques de malformation fœtale, de mort prématurée, de saignements excessifs lors de l'accouchement.

Autres complications mineures

Les complications mineures les plus communes sont l'infection, le saignement, la fièvre, les douleurs abdominales, les vomissements, et la perturbation du cycle menstruel.

Les complications des grossesses à venir
• Accouchement prématuré ou retardé
• Grossesses extra-utérine

Cancer
Les femmes qui ont eu un avortement risque de contracter le cancer du sein relié avec le choc hormonal subi lors de l'avortement. Les seins maternels sont en effet sensibles aux variations hormonales, qui guident la sécrétion du lait maternel. Aux Etats-Unis, des médecins ont été condamnés pour avoir caché à leurs patientes le risque accru d'avoir un cancer du sein suite à un avortement. Il y a aussi le risque d’autres cancers : col de l'utérus, ovaires et du foie.

Endométrite post abortum

Une inflammation de la muqueuse utérine, c'est-à-dire des tissus qui forment la paroi de l'utérus. Il concerne plus particulièrement les adolescentes, qui ont 2,5 fois plus de risques que les femmes de 20-29 ans.
Les femmes qui ont avorté plusieurs fois ont 2,33 fois plus de risques d'avoir un accouchement tardif (plus de 42 semaines).

Risque de stérilité
La moitié environ des cas de stérilité sont consécutifs à l'avortement : infection des trompes, adhérences utérines, dilatation excessive du col de l'utérus.

Syndrome post-avortement

séquelles psychologiques sur la femme,
le couple et la famille

par Slesha Nobaub

L’avortement est toujours un drame vécu par la femme dans son corps sans qu’elle mesure nécessairement les répercussions qu’il aura sur sa vie psychique. »
C’est en 1992 que A. Speckhard et V. Rue décrivent le syndrome post-avortement (SPA) comme une variante de Post Traumatic Stress Disorder (PTSD). (SPECKHARD A. “Post abortion Syndrome: an Emerging Public Health Concern”, J Social Issues, vol 45, n°3, 1992)
Entre 50 et 60% ayant subies une IVG souffrent du SPA à divers niveaux.

Un syndrome qui peut se traduire par
une peur,
une culpabilité intense,
un état dépressif,
une perte de l'estime de soi
une perte du contrôle de soi.
Si les séquelles peuvent survenir des années après l'avortement, elles sont aussi présentes juste après. Une étude a ainsi montré que 8 semaines après un avortement,
44% des femmes se plaignent de désordres nerveux,
36% souffrent de troubles du sommeil,
31% regrettent déjà leur décision
11% sont sous psychotropes (tranquillisant, antidépresseur).
Une étude sur 173 000 femmes californiennes à partir des remboursements de leur mutuelle médicale a révélé que le risque d'avoir recours à un traitement psychiatrique est 63% plus élevé pour les femmes ayant avorté.

Autres problèmes induit par le traumatisme post-avortement:

Des dysfonctionnements sexuels, difficultés conjugales, compensation de l'état dépressif par l'utilisation excessif d'alcool, de tabac ou de drogues. Une étude sur 2613 femmes, a ainsi montré que les femmes ayant avorté ont deux fois plus de risque d'abuser de l'alcool, 5 fois plus d'utiliser des drogues illicites, 10 fois plus de fumer que les femmes ayant gardé leur enfant. Le taux de mortalité est double pour ces femmes, qui présentent un plus fort taux de suicide et des comportements à risque. Cette culpabilité est parfois projetée sur quelqu’un d’autre qui est alors accusé de porter toute la responsabilité de l’acte. » (Dr. Nottale, psychiatre, p.40) .
Le « syndrome du survivant » :
Ce syndrome est décrit par le professeur Ney, psychiatre canadien, spécialisé en psychiatrie infantile. Sa théorie, soutenue par son expérience de psychiatre, montre que les enfants de parents qui ont avorté (d’un autre enfant) souffrent. Ils ressentent une angoisse existentielle profonde, parce que leurs parents, censés les protéger, ont néanmoins préféré supprimer un frère ou une sœur. Ils peuvent avoir l’impression d’avoir échappé à la mort, mais ne sont pas certains d’être acceptés de façon inconditionnelle. (Prof. Ney : « Les survivants d’avortement, Ph. NEY, Canada, 1993, p. 50)

La souffrance des soignants

Il y a aussi des conséquences psychologiques chez le personnel médical et paramédical participant à des IVG.. La difficulté de recrutement des personnels médicaux et paramédicaux augmente plus rapidement encore que ne le voudrait la démographie déficiente des spécialistes en gynécologie obstétrique. L’activité d’IVG est en effet peu valorisée aux yeux des médecins (quelle que soit leur position philosophique sur la question). (Rapport Nisand, op.cit. p. 2,9,12.).

Pourquoi l’avortement provoque-t-il de si grands troubles ?
C’est un acte violent, contre nature qui prend en place dans l’anxiété et la crainte sans vraiment savoir comment est le bébé et ce qu’il va endurer. Si elles savaient, beaucoup de femmes renonceraient à se faire avorter.

LIEUX D’ACCUEIL POUR UN SUIVI POST-IVG
Quelques associations ont vu le jour pour aider les femmes traumatisées par leur avortement, même effectué en milieu médicalisé . : RACHEL (USA) ; AGAPA (Canada, France), LA SOURCE (France), ALTERNATIVES (Bruxelles), SOUFFLE DE VIE (Belgique) ; SOS Post-IVG ( France).

Thursday, April 16, 2009

Avortement, aspect légal Exposé présenté par Zaynah Essop, avocate

Selon le Dictionnaire Juridique Capitant, l’avortement est défini comme l’expulsion prématurée, artificiellement provoquée, du produit de la conception (indépendamment de toute circonstance d’âge, de viabilité et de formation régulière du fœtus).
L’avortement est, de par sa gravité, considéré comme un crime.
Dans l’échelle des infractions, l’avortement est, de par sa gravité, sur la plus haute marche car il est considéré comme un crime. Il est présent dans notre Code Pénal depuis sa rédaction originelle de 1838, et il est incriminé à l’article 235. Cet article dispose que quiconque ayant procuré l’avortement d’une femme enceinte sera puni d’une peine de servitude pénale pouvant aller jusqu’à 10 ans maximum. L’Article ajoute que la même peine sera prononcée contre la femme qui aurait elle-même interrompu volontairement sa grossesse. Il est clair que l’idée maitresse des rédacteurs de cette loi était de protéger le droit à la vie, le droit de naitre, de vivre et d’exister- droit qui bénéficie de la protection de la Constitution qui est la Loi Suprême de notre pays.
Cela étant, malgré toute l’importance intrinsèque de cette loi et des droits qu’elle protège, elle n’en demeure pas moins exempte de critiques surtout de la part des partisans de l’avortement. Il y en a mêmes qui souhaiteraient obtenir sa suspension.
Une loi ne peut être suspendue que dans le cas où elle serait en conflit avec la Constitution
Mais il est à noter qu’une loi ne peut être suspendue que dans le cas où elle serait en conflit avec la Constitution. Or, dans le cas présent, comme nous venons de le voir, cette loi est en conformité voire en parfaite harmonie avec la Constitution. Ainsi, cette loi, même si elle date de 1838, est en train de réussir l’épreuve du temps et conserve toute sa raison d’être.
Le DPP a toujours sa discrétion de poursuivre ou pas
Souvent, les détracteurs de cette loi affirment qu’une femme, victime de viol ou d’inceste, est déjà dans un état émotionnel précaire, et subira un traumatisme additionnel si elle est pénalement poursuivie pour le crime d’avortement. Mais sans aller jusqu’à la solution extrême d’abroger ou de suspendre cette loi, il convient de noter que le DPP a toujours sa discrétion de poursuivre ou pas, et cela même s’il est en possession de suffisamment de preuves. Parmi les éléments qu’il prend en compte sont la nature de l’infraction, le caractère de la personne en question et surtout la souffrance déjà subie par cette personne. Par conséquent, ceux-ci agissent comme des garde-fous.
Dans les cas de viols, d’incestes
Autres arguments avancés par les partisans de l’avortement concernent les cas de viols, d’incestes et les cas où la santé de la mère serait en danger. Premièrement, le nombre de ces cas est très minime. Deuxièmement, même si le droit à l’avortement est consacré, il y aura un délai au-delà duquel il ne sera plus possible de le pratiquer. Ce délai varie de pays en pays et il va de 12 à 24 semaines. Ainsi, si une personne voulant se faire avorter clame qu’elle a été la victime d’un viol ou d’un inceste, il faudrait d’abord prouver en Cour qu’il y a effectivement eu viol ou inceste. Mais avant qu’un tel procès n’arrive à son aboutissement, ce délai sera malheureusement longtemps déjà écoulé. Allons-nous alors demander à ce qu’il y ait présomption de viol ou d’inceste dans ces cas là? Non! Nous ne pouvons pas faire cela car ce serait en contradiction avec la présomption d’innocence, droit garanti par notre Constitution. D’autre part, dès l’instant où nous commençons à créer des exceptions dans la loi, il y des risques qu’elle devienne une loi “passoire” et dénuée de sens.
Droit de la femme de choisir
Une autre question que nous nous posons souvent c’est : « qu’en est-il du droit de la femme et de son droit de choisir si elle veut se faire avorter ou pas ou de son droit à la santé?’ Certes, aujourd’hui la femme a plus de droit et plus d’autonomie. La liberté individuelle, tout comme le droit à la vie, a valeur constitutionnelle. Mais cela ne veut pas dire que la femme peut user de sa liberté comme elle le souhaite, à savoir, de choisir sa liberté au détriment du droit à la vie car cela pourrait s’apparenter à un abus de cette liberté.
Pour conclure, je souhaiterai souligner l’approche adoptée par la Cour Européenne des Droits de L’homme dans le cas où il y a un conflit entre 2 droits est de faire une mise en balance des intérêts contradictoires qui visent à déterminer la proportionnalité entre les moyens et le but à poursuivre. Alors, pour toutes les raisons que nous avons déjà énumérées, je pense que la balance penche nettement en faveur

Sunday, April 12, 2009

Lettre aux député/es mauriciens

Du Comité Interculturel pour le Respect de la Vie

M. le Député / Mme la Députée

Plaidoyer pour la Vie

Dans le débat autour de la légalisation ou non de l’avortement, c’est vous qui avez le dernier mot en votre capacité de législateur représentant du peuple mauricien, c’est pourquoi nous vous adressons, à vous membres de l’Assemblée, ce plaidoyer pour la Vie.

Depuis un certain nombre d’années des activistes mènent campagne pour la légalisation de l’avortement. Ils n’ont pas réussi et ne sont pas près de réussir car pour la grande majorité de Mauriciens, toutes cultures et religions confondues, la vie est sacrée. Nous ne sommes pas prêts à tuer pour des motifs purement égoïstes et pour des raisons de facilités personnelles. En effet, les Mauriciens ne sont pas prêts à adopter l’avortement comme un moyen de contraception parmi les autres! Car c’est de cela qu’il s’agit. Mme Seebun, la Ministre des Droits de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant a dit publiquement que l’avortement n’est pas la solution pour contrôler les naissances. Nous sommes persuadés qu’elle exprime le sentiment de ses collègues et du gouvernement.

Cette campagne malvenue reprend de plus belle ces jours-ci avec beaucoup de tapage médiatique. C’est le pourquoi de cette lettre qui vise à mettre les données en perspective et à rétablir la réalité des faits concernant les prétextes avancés pour justifier la demande de la légalisation de l’avortement :

On prétend qu’il ne faut pas rajouter à la détresse des victimes de viol et d’inceste en les traînant devant le tribunal. Sur le chiffre avancé de 20,000 avortements annuels, combien concernent les victimes de viol et d’inceste ? Une poignée ? Mettons 5 ou 10 ou même 20. Doit-on être complice de 19,980 assassinats à cause de ces 20 ? Combien de victimes de viol ou d’inceste ont été poursuivies pour avortement illégal ? Zéro, pour la bonne et simple raison que le Directeur de Poursuites Publiques (DPP) et le Ministère Publique font usage de leur discrétion et bon sens dans ces cas extrêmement rares.

Pour appuyer la demande de légalisation, on avance aussi qu’il existe des situations médicales où un avortement est nécessaire pour sauver la vie de la mère. Dans ce cas, la même question se pose : combien de cas ? Et la même réponse s’applique : un nombre infime.

LA LOI DOIT ETRE MAINTENUE

Nous voyons donc que sous la loi existante, vieille comme elle est, ceux et celles qui sont pris dans les cas de réelle détresse ou d’urgence médicale n’ont pas à craindre d’être mis en prison. Par contre cette loi doit être maintenue pour permettre des poursuites méritées contre les mercenaires criminels qui assassinent pour de l’argent et contre les irresponsables qui tuent pour leur convenance égoïste.

Par ailleurs si on s’aventurait à amender tant soit peu la loi pour motif d’exonérer les cas exceptionnels précités, (comme réclamé par les pro avortements) combien de viols, d’incestes et de maladies mortelles ne va-t-on « inventer » pour se faufiler à travers les mailles de notre future loi qu’on aura rendu « passoire » sans la moindre nécessité comme expliqué plus haut.

De ce qui précède, il y a une seule conclusion inéluctable :

LEGALISATION DE L’AVORTEMENT = AVORTEMENT CONTRACEPTIF

Un moyen de contrôle de naissance additionnel, c’est ce que recherche, sans avoir le courage de le dire, ceux qui prônent la légalisation et la banalisation de l’avortement. Le peuple mauricien, intelligent, religieux et empreint de valeurs morales et spirituelles, n’est pas disposé à l’accepter. Il a d’autres moyens de contraception à sa disposition. Ce peuple éclairé ne saura approuver et pardonnera difficilement un parti politique qui lui imposerait l’avortement contraceptif légal contre son gré sans que cela ait était plébiscité au préalable dans le programme électoral du parti.

En dernier lieu, dans la mesure où nos dirigeants s’attèlent à trouver des moyens à venir en aide aux travailleurs et aux entreprises victimes de la crise économique mondiale, nous osons espérer qu’il serait envisageable que les pouvoirs publics (avec l’apport du secteur privé) puissent mettre en place un plan de soutien, un stimulus package, pour venir en aide à toutes les femmes souffrant de grossesses non voulues et à leurs enfants à naître.


14 avril 2009

Boite postale 101,
Rose-Hill tel 464 3512