Celles et ceux qui prônent l’avortement à la demande mettent de l’avant trois arguments massifs pour défendre leur cause.
1 La hausse du nombre de complications.
2. La hausse de la mortalité des femmes enceintes
3. Le chiffre fétiche de 20 000 avortements.
Les chiffres officiels contredisent ces affirmations.
Baisse du nombre de complications suite aux avortements. Ce terme implique les avortements spontanés (des pertes aussi appelées fausses couches) et les avortements provoqués. Il faut donc enlever quelque 50% des chiffres de complications suite aux pertes.
En 1997, il y avait un total de 2 438 de complications
En 2007 le total est égal à 1 635, soit une baisse de 33 %.
Baisse du nombre de mortalité des femmes enceintes suite à toutes les complications de grossesse : accouchements et avortements
En 1997, il y avait un total de 10 mortalités.
En 2007 le total est de 6, soit une baisse de 40 %.
Le chiffre de 20 000 avortements : un affront au pays
Selon un rapport intitulé « World Abortion Policies 2008 », les Nations-Unies ont établi que les pays ayant les plus forts taux d’avortements sont dans la fourchette 10 à 20 par 1 000 femmes dans la tranche d’âge 15-45 ans.
Si ce taux devait s’appliquer à Maurice où il ya quelque 325 000 femmes dans cette tranche d’âge, nous en serions à quelque 3 250 à 6 500 avortements par an.
Pourquoi continuer à brandir le chiffre de 20 000 avortements qui ferait de nous un des premiers pays avorteurs dans le monde ?
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