Saturday, May 2, 2009

Le droit de la femme à disposer de son corps?

"Le droit de la femme à disposer de son corps". Cette expression est couramment utilisée afin de justifier l'avortement. Et pourtant a-t-on le droit de se blesser, de se suicider ou de hâter sa propre mort par l’euthanasie ?
Car enfin, une telle expression peut légitimer notamment le suicide, l’euthanasie, ou même l’avortement quel que soit l’avancement de la grossesse, même la veille de l'accouchement.
On sait qu’un embryon est « viable », c’est à dire a la capacité de vivre, après 24 semaines de grossesse, soit autour du 6e mois,. La femme aurait-elle le "droit" d'avorter alors que son bébé peut très bien vivre? Si oui, en l'expulsant ainsi, elle lui impose les séquelles physiologiques des prématurés.
Sinon, la femme peut-elle "disposer de son corps" avant que son bébé soit viable ?
L’argument le plus fort est scientifique.
1. La science a démontré que le foetus est bien différencié du corps de la mère : non seulement il possède une ADN unique au monde
2. L'embryon, dès le sixième jour, secrète cette enzyme spéciale, pour se protéger et résister aux attaques immunitaires de sa mère. En effet le système immunitaire humain détecte tout tissu étranger dans le corps et il organise immédiatement une défense contre lui (principalement par ce que l'on appelle le lymphocyte T "Killer" (tueur)). C'est ce système de défense immunitaire qui est à l'origine des rejets de greffes. Or, découverte en 1998, l'indoléamine 2.3¬dioxygénase est une enzyme qui a la particularité de pouvoir lutter le système immunitaire. qui empêche l'attaque de ces lymphocytes T "Killer". Si cette défense de l'embryon est défaillante, une fausse couche survient alors.
3. Le bébé ne fait pas partie du corps de la mère. Il se développe en symbiose avec lui.

No comments:

Post a Comment