Friday, April 24, 2009

Les risques physiques de l’avortement

L’avortement comporte de nombreux risques.
Les avortements sont associés à un abaissement du niveau général de la santé. Ainsi, pendant la première année qui suit un avortement, les femmes consultent leur médecin de famille 80% plus pour raisons physiologiques, et 180% de plus pour raisons psychologiques. Enfin, une étude suédoise révèle que le taux de mortalité associé à l'avortement est de 40 décès pour 100 000 avortements, soit un taux deux fois supérieur à celui de l'accouchement, dû principalement au taux augmenté de suicide.

Les complications
• Perforation ou lacération du col de l'utérus.
L'introduction dans l'utérus de matériel médical met en danger l'utérus. La complication la plus grave, redoutée des gynécologues est la perforation de l'utérus. La lacération du col de l'utérus, si elle est moins grave que la perforation (l'utérus n'est qu'abîmé et non percé), est cependant beaucoup plus fréquent : 1% des avortements d'un embryon de moins de 3 mois réclament des points de suture.
Les risques sont accrus lorsque l'embryon a plus de trois mois, pour les adolescentes, ou quand le praticien néglige d'utiliser une laminaire pour dilater le col.

• Implantation anormale du placenta

L'avortement accroît les risques (de 7 à 15 fois) d'implantation anormale du placenta. Cette anomalie met en danger la vie d'un autre enfant à venir, et celle de la mère lors de cette nouvelle grossesse. Un développement anormal du placenta dû à un utérus en mauvais état augmente ainsi les risques de malformation fœtale, de mort prématurée, de saignements excessifs lors de l'accouchement.

Autres complications mineures

Les complications mineures les plus communes sont l'infection, le saignement, la fièvre, les douleurs abdominales, les vomissements, et la perturbation du cycle menstruel.

Les complications des grossesses à venir
• Accouchement prématuré ou retardé
• Grossesses extra-utérine

Cancer
Les femmes qui ont eu un avortement risque de contracter le cancer du sein relié avec le choc hormonal subi lors de l'avortement. Les seins maternels sont en effet sensibles aux variations hormonales, qui guident la sécrétion du lait maternel. Aux Etats-Unis, des médecins ont été condamnés pour avoir caché à leurs patientes le risque accru d'avoir un cancer du sein suite à un avortement. Il y a aussi le risque d’autres cancers : col de l'utérus, ovaires et du foie.

Endométrite post abortum

Une inflammation de la muqueuse utérine, c'est-à-dire des tissus qui forment la paroi de l'utérus. Il concerne plus particulièrement les adolescentes, qui ont 2,5 fois plus de risques que les femmes de 20-29 ans.
Les femmes qui ont avorté plusieurs fois ont 2,33 fois plus de risques d'avoir un accouchement tardif (plus de 42 semaines).

Risque de stérilité
La moitié environ des cas de stérilité sont consécutifs à l'avortement : infection des trompes, adhérences utérines, dilatation excessive du col de l'utérus.

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